L’autopartage, une nouvelle façon de se déplacer qui séduit de nombreux adeptes. A Lyon, un nouveau service d’autopartage vient de faire son apparition, ce service, nommé « Leo & Go », est lancé par la start-up VULOG.

Le service d’autopartage VULOG

Depuis le 1er septembre 2021, l’entreprise VULOG se lance dans un nouveau projet à Lyon, l’autopartage.

Cette start-up qui, initialement, permet à des opérateurs comme PSA, Volkswagen, Kia, etc. de lancer et d’exploiter des flottes de véhicules à travers le monde via une plateforme technologique dédiée, a pris la décision de développer, elle-même, une solution d’autopartage à Lyon et Villeurbanne.

Son nouveau service se nomme « Leo & Go » et compte une flotte de 300 véhicules (Peugeot e-208 et Toyota Yaris). Un service ouvert aussi bien au grand public qu’aux administrations et entreprises.

Pour en profiter, il vous suffit de télécharger l’application « Leo & Go », de vous y inscrire puis de réserver une voiture. Ce service d’autopartage est intuitif et accessible au plus grand nombre puisque vous n’aurez qu’à débourser 30 centimes par minute d’utilisation. Les frais de parking, de recharge et d’assurance sont compris.

Pourquoi se lancer à Lyon plutôt qu’ailleurs ? Lyon est une ville qui a la volonté d’effectuer une transition écologique. L’élection d’un maire écologiste en juin 2020 en est la preuve. Des actions environnementales ont d’ailleurs déjà été mises en place (création d’une zone à faible émissions pour lutter contre la pollution, vitesse de circulation limitée à 30km/h en 2022, etc.).

Toutefois, VULOG n’a pas vocation à développer son service d’autopartage dans d’autres villes françaises, son ambition se situe ailleurs. L’entreprise cherche à montrer son savoir-faire et tester ses nouvelles innovations. L’objectif étant de convaincre de nouveaux clients de collaborer avec elle à Lyon.

VULOG est sur tous les fronts

Fondé en 2006, VULOG équipe 25 services de mobilité partagée dans le monde (Madrid, Copenhague, Washington DC…) soit plus de 11 000 véhicules.

Parmi ses clients, nous retrouvons PSA, Volkswagen, Kia, Hyundai, etc. Ces constructeurs automobiles font appel à VULOG pour lancer des flottes de véhicules en autopartage, leur permettant ainsi d’anticiper le déclin des ventes de véhicules.

A l’heure actuelle, VULOG compte une quarantaine de projets « mobilité » dans le monde et en développe de nouveaux.

Au 1er trimestre 2021, par exemple, VULOG lance des projets comme WeShare en partenariat avec Volkswagen mais aussi une flotte de vélos électriques en libre-service à New-York. L’entreprise agit ainsi aussi sur la micromobilité en proposant des solutions aux acteurs de la mobilité douce (trottinettes, vélos, scooters, etc.). Son objectif étant de limiter les déplacements des citadins avec leurs véhicules personnels. Un objectif environnemental principalement qui permet d’anticiper les actuelles et futures restrictions d’accès dans les grandes villes en voitures.

La start-up a aussi développé un partenariat avec Renault en installant sa technologie de gestion de flotte sur 2 500 véhicules « Zoé » dès la construction des véhicules. Cela permet de mettre en service presque tout de suite après la sortie d’usine les véhicules, un avantage pour les opérateurs de service d’autopartage qui, avant, devaient immobiliser le véhicule pour installer le logiciel.

VULOG est donc un acteur principal de la mobilité partagée, mais pas le seul.

D’autres acteurs entrent dans la course

Depuis plusieurs années le comportement des automobilistes a changé en matière de mobilité, passant de la possession à l’usage d’un véhicule.

Cette évolution a été fortement encouragée par les maires des grandes villes qui y voient la réponse à leurs problèmes de pollution et de congestion.

C’est dans ce contexte qu’est apparu l’autopartage. Si cette solution est, à l’heure actuelle, marginale quant au volume de son parc automobile, celle-ci a vocation à croître dans les prochaines années. Pour faire face à cet engouement, plusieurs acteurs entrent en course.

Pour ne pas rater cette opportunité de marché, plusieurs entreprises ont investi dans l’autopartage. Des start-up comme Communauto, Koolicar ou Clem’ par exemple, des filiales de loueurs de voitures comme Zipcar (lancée par Avis en 2014) ou Ubeeqo (lancée par Europcar) et des grands groupes automobiles comme PSA avec Free2Move à Paris par exemple.

La frontière entre location courte durée et autopartage est aujourd’hui de plus en plus mince. Des sociétés comme Drivy, Ouicar ou GoMore se présentent même comme des opérateurs d’autopartage alors qu’ils sont au départ des loueurs de voitures.

Le loueur Avis est également entré sur le marché en partenariat avec le gestionnaire de parking Vinci Park en créant une filiale commune nommée Okigo en 2007. Celle-ci gère 1 800 abonnés, 100 véhicules et 22 stations en région parisienne essentiellement.

Lancé en avril 2008, le service d’autopartage nantais Marguerite en est un autre exemple. Marguerite, le pionnier de la voiture en libre-service et autopartage à Nantes est un service initié par le groupe SEPAMAT, spécialiste de la location voiture à Nantes avec Europcar, a instauré le concept de la « voiture publique ».

Aujourd’hui, Marguerite enregistre une belle évolution, passant de 11 stations, 25 voitures, 110 adhérents (dont un quart de professionnels) en 2008 à 47 stations, 55 véhicules et 2 000 abonnés en 2018.

Son démarrage avait pourtant été plutôt lent puisqu’il s’agissait d’un nouveau concept que la population nantaise ne connaissait pas encore mais Marguerite a su se développer. Notamment à l’aide d’un partenariat avec la Semitan (compagnie de bus et tramway) dans le but d’établir des offres commerciales et avec Nantes Gestion Equipement (gestionnaire de parkings).

Marguerite envisage un développement de 5 stations supplémentaires par an ainsi qu’une présence en périphérie nantaise.

Un avenir plus que prometteur s’ouvre aux solutions d’autopartage et de mobilité partagée.

L’autopartage, une nouvelle façon de se déplacer qui séduit de nombreux adeptes. A Lyon, un nouveau service d’autopartage vient de faire son apparition, ce service, nommé « Leo & Go », est lancé par la start-up VULOG.

Le service d’autopartage VULOG

Depuis le 1er septembre 2021, l’entreprise VULOG se lance dans un nouveau projet à Lyon, l’autopartage.

Cette start-up qui, initialement, permet à des opérateurs comme PSA, Volkswagen, Kia, etc. de lancer et d’exploiter des flottes de véhicules à travers le monde via une plateforme technologique dédiée, a pris la décision de développer, elle-même, une solution d’autopartage à Lyon et Villeurbanne.

Son nouveau service se nomme « Leo & Go » et compte une flotte de 300 véhicules (Peugeot e-208 et Toyota Yaris). Un service ouvert aussi bien au grand public qu’aux administrations et entreprises.

Pour en profiter, il vous suffit de télécharger l’application « Leo & Go », de vous y inscrire puis de réserver une voiture. Ce service d’autopartage est intuitif et accessible au plus grand nombre puisque vous n’aurez qu’à débourser 30 centimes par minute d’utilisation. Les frais de parking, de recharge et d’assurance sont compris.

Pourquoi se lancer à Lyon plutôt qu’ailleurs ? Lyon est une ville qui a la volonté d’effectuer une transition écologique. L’élection d’un maire écologiste en juin 2020 en est la preuve. Des actions environnementales ont d’ailleurs déjà été mises en place (création d’une zone à faible émissions pour lutter contre la pollution, vitesse de circulation limitée à 30km/h en 2022, etc.).

Toutefois, VULOG n’a pas vocation à développer son service d’autopartage dans d’autres villes françaises, son ambition se situe ailleurs. L’entreprise cherche à montrer son savoir-faire et tester ses nouvelles innovations. L’objectif étant de convaincre de nouveaux clients de collaborer avec elle à Lyon.

VULOG est sur tous les fronts

Fondé en 2006, VULOG équipe 25 services de mobilité partagée dans le monde (Madrid, Copenhague, Washington DC…) soit plus de 11 000 véhicules.

Parmi ses clients, nous retrouvons PSA, Volkswagen, Kia, Hyundai, etc. Ces constructeurs automobiles font appel à VULOG pour lancer des flottes de véhicules en autopartage, leur permettant ainsi d’anticiper le déclin des ventes de véhicules.

A l’heure actuelle, VULOG compte une quarantaine de projets « mobilité » dans le monde et en développe de nouveaux.

Au 1er trimestre 2021, par exemple, VULOG lance des projets comme WeShare en partenariat avec Volkswagen mais aussi une flotte de vélos électriques en libre-service à New-York. L’entreprise agit ainsi aussi sur la micromobilité en proposant des solutions aux acteurs de la mobilité douce (trottinettes, vélos, scooters, etc.). Son objectif étant de limiter les déplacements des citadins avec leurs véhicules personnels. Un objectif environnemental principalement qui permet d’anticiper les actuelles et futures restrictions d’accès dans les grandes villes en voitures.

La start-up a aussi développé un partenariat avec Renault en installant sa technologie de gestion de flotte sur 2 500 véhicules « Zoé » dès la construction des véhicules. Cela permet de mettre en service presque tout de suite après la sortie d’usine les véhicules, un avantage pour les opérateurs de service d’autopartage qui, avant, devaient immobiliser le véhicule pour installer le logiciel.

VULOG est donc un acteur principal de la mobilité partagée, mais pas le seul.

D’autres acteurs entrent dans la course

Depuis plusieurs années le comportement des automobilistes a changé en matière de mobilité, passant de la possession à l’usage d’un véhicule.

Cette évolution a été fortement encouragée par les maires des grandes villes qui y voient la réponse à leurs problèmes de pollution et de congestion.

C’est dans ce contexte qu’est apparu l’autopartage. Si cette solution est, à l’heure actuelle, marginale quant au volume de son parc automobile, celle-ci a vocation à croître dans les prochaines années. Pour faire face à cet engouement, plusieurs acteurs entrent en course.

Pour ne pas rater cette opportunité de marché, plusieurs entreprises ont investi dans l’autopartage. Des start-up comme Communauto, Koolicar ou Clem’ par exemple, des filiales de loueurs de voitures comme Zipcar (lancée par Avis en 2014) ou Ubeeqo (lancée par Europcar) et des grands groupes automobiles comme PSA avec Free2Move à Paris par exemple.

La frontière entre location courte durée et autopartage est aujourd’hui de plus en plus mince. Des sociétés comme Drivy, Ouicar ou GoMore se présentent même comme des opérateurs d’autopartage alors qu’ils sont au départ des loueurs de voitures.

Le loueur Avis est également entré sur le marché en partenariat avec le gestionnaire de parking Vinci Park en créant une filiale commune nommée Okigo en 2007. Celle-ci gère 1 800 abonnés, 100 véhicules et 22 stations en région parisienne essentiellement.

Lancé en avril 2008, le service d’autopartage nantais Marguerite en est un autre exemple. Marguerite, le pionnier de la voiture en libre-service et autopartage à Nantes est un service initié par le groupe SEPAMAT, spécialiste de la location voiture à Nantes avec Europcar, a instauré le concept de la « voiture publique ».

Aujourd’hui, Marguerite enregistre une belle évolution, passant de 11 stations, 25 voitures, 110 adhérents (dont un quart de professionnels) en 2008 à 47 stations, 55 véhicules et 2 000 abonnés en 2018.

Son démarrage avait pourtant été plutôt lent puisqu’il s’agissait d’un nouveau concept que la population nantaise ne connaissait pas encore mais Marguerite a su se développer. Notamment à l’aide d’un partenariat avec la Semitan (compagnie de bus et tramway) dans le but d’établir des offres commerciales et avec Nantes Gestion Equipement (gestionnaire de parkings).

Marguerite envisage un développement de 5 stations supplémentaires par an ainsi qu’une présence en périphérie nantaise.

Un avenir plus que prometteur s’ouvre aux solutions d’autopartage et de mobilité partagée.